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WNBA : Retour sur la Draft 2019

Posté le 05/05/2019 par Geoffroy Brändlin rubrique Basketball

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Jackie Young le soir de la draft - Photo Jennifer Pottheiser
Le 10 avril 2019 a eu lieu la Draft WNBA dans le QG de Nike à Manhattan. La règle est simple : 36 joueuses universitaires ou membres d'un club européen sont sélectionnées par les équipes WNBA lors de 3 tours. Pour être candidates, les américaines doivent fêter leurs 22 ans l’année-même, être diplômées universitaires ou avoir commencé un cursus 4 ans auparavant. Cette année, lors de la loterie, les Las Vegas Aces ont touché le gros lot en obtenant le 1er choix.

La numéro 1 : Jackie Young

Arrière d’1.83 m (6’0’’), Jackie Young a été choisie comme 1er choix par les Las Vegas Aces qui avaient déjà obtenu le premier choix l’année dernière en sélectionnant l’ailière A’ja Wilson de l’Université de Caroline du Sud qui a réussi « son année rookie » en étant sélectionnée au All Star Game et élue « rookie de l’année ». Jackie Young va donc faire la paire avec l’ailière. La combinaison de ces deux jeunes femmes pleines d’avenir et à l’aise au shoot peut les emmener jouer les troubles fêtes dans la chasse au titre. Titre est un mot que Jackie Young connaît. Jouant pour la célèbre université de Notre Dame de 2016 à 2019, elle a pris part à 2 finales NCAA (en 2018 et 2019), remportant l’édition 2018 avec un rooster à la Duke. Pas moins de 5 joueuses de Notre Dame ont été sélectionnées lors de la Draft WNBA 2019 : outre Jackie Young, Arike Ogunbowale (5ème position), Brianna Turner (11ème position), Jessica Shepard (16ème position) et Marina Mabrey (19ème position) ont été sélectionnées par l’une des 12 équipes.

« Since I was a little girl I always wanted to play in the WNBA and now I have my chance »

Jackie Young


Cette année, avec Notre Dame, la native de Princeton tournait à 14.7 points par match, 7.2 rebonds et 5.2 passes décisives. Elle affiche des pourcentages de réussite au tir phénoménaux (55% au tir, 42.9% à 3 points) et un gros impact défensif. Jackie Young, tu es en WNBA et tu vas briller !

La numéro 2 : Asia Durr

Avec ses 1.78 m de hauteur, elle était pressentie meneuse lors de son entrée à l’Université de Louisville. Mais la grande qualité d’Asia Durr, c’est le scoring ! En effet, l’arrière sélectionnée par les New York Liberty, entrainées par Katie Smith double championne WNBA et 2ème meilleure scoreuse de tous les temps, affiche des stats incroyables dans sa dernière année d’Université : 20.9 points par match à 44% au tir et 34.8% à 3 points.
« One of the biggest challenges I have with her is coming out of halftime she’ll ask, “Did I shoot too much” »

Son coach Jeff Walz à l’Université de Louisville

Toutefois, ses résultats ne viennent pas de nulle part. Sa détermination et sa rigueur exemplaire à l’entrainement peuvent nous faire penser à un certain Kobe Bryant ou à un Michael Jordan. Sa vie est réglée autour du basketball. Elle ne va jamais à des fêtes, ne porte jamais de robes. Elle s’entraîne sur le terrain, puis travaille en salle de musculation jusqu’à 20h30 et finalement rentre chez elle pour souper.

« She’s always working before and after practice […] She’s one of the hardest workers I’ve ever coached »

Jeff Walz

La numéro 3: Teaira McCowan

Du haut de ses 2.01 mètres, Teaira McCowan a été sélectionnée en 3ème position par les Indiana Fever, moins bonne équipe de la saison 2018 de la WNBA. Jouant ces 4 dernières années pour l’Université Mississipi State, la Pivot est redoutablement efficace en attaque comme en défense. Elle, qui a été nommée « joueuse défensive de la saison NCAA 2017-2018, affiche plus de 2 contres, 18.4 points et 13.5 rebonds par match. Même si elle ne shoote pas à 3 points, elle possède une précision correcte au lancer franc et dans la raquette. Une grande meneuse de femmes est en marche pour les Indiana Fever !

Une WNBA sous-médiatisée

La WNBA est une ligue sous-médiatisée. Crée en 1996, elle ne compte par exemple que 609'000 abonnés sur le réseau social Instagram, contre 36.2 Millions pour son grand frère la NBA. Cependant, restez attentifs, les articles WNBA vont continuer sur Pourquoi pas… parler de Sport ? !



Geoffroy Brändlin

Etudiant en Lettres à l'Université de Lausanne (SUI) et coureur de fond et demi-fond

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