Traduit de : Anglais par Léane Haefeli. Voir l'original
Finding Baron de Coubertin – on a beach in Tel Aviv
In April, my family found the de Coubertin principle. You all know it. “The important thing in the Olympic Games is not to win, but to take part.” Actually, the rest of the sentence does not work quite so well: “the important thing in Life is not triumph, but the struggle; the essential thing is not to have conquered but to have fought well”. Samuel family beach volleyball on the main Tel Aviv beach had something of the element of a struggle – mainly to make contact with the ball – but perhaps unusually for our clan very little fighting.
The de Coubertin principle has been so widely traduced since the great moustachioed one said it that one sometimes wonders whether it has any place at all in any form of sport. Do not tell me that the ancient Greeks did not compete to win. They did with the same professionalism as Harold Abrahams in the 1924 Paris Olympics at least as presented by the film, Chariots of Fire. It is actually quite dangerous to play certain sports if you are not putting winning first. You certainly cannot ruck or maul in rugby or play wheelchair rugby (originally and correctly described as murder ball), one of the scariest sports I have ever seen – on a taking part basis.
So, how did Samuel family beach volleyball capture the Olympic spirit better than Usain Bolt. First of all, there was no scoring. Any form of counting or cutting notches on pieces of wood (the original method of scoring in cricket) would have immediately introduced an element of competition. We are a competitive bunch at the best of times. So, nobody ever had any notion of winning or more to the point losing.
Then, there were the participants. Levels of fitness were variable at the very least. Some younger family members have actually run marathons in under four hours. So, everyone who turned up had to be allowed to play. That was not a big problem as the over-53 generation were only too happy to take a breather and re-hydrate in the near 30 degree centigrade heat.
A key moment occurred when a family member’s fantastically unathletic father-in-law rocked up in his shorts and t-shirt and joined the game. His standing within the Samuels shot up not because of his (pretty limited) skill at volleyball but his sheer enthusiasm for participation. Had he shown natural ability, this would have strictly circumscribed the rise in his popularity. No, it was his willingness to join in and tendency to miss the ball when it was easier to hit it that marked the player out as a superstar. WADA was not needed for any drug testing and any use of prohibited substances would not have helped a participant one little bit. (The prevalence of asthma is the family might have resulted in Chris Froome-esque inhalation afterwards –but no matter!)
Two afternoons of 4PM beach volleyball thus illustrated the principle of our illustrious but not very genetic forebear, the Baron. A ball had been purchased, sand-based rashes on legs acquired, sweat emitted and ultimately nobody could remember much about who was any good at the game. Nobody swore oaths like the racist Avery Brundage or the easily bribeable members of the International Olympic Committee. No commitment was made to follow any principles at all and yet there on a beach in sweltering heat, we, the Samuel family found and expressed the de Coubertin principle.
En Avril, ma famille a découvert le principe de Coubertin. Vous le connaissez tous. « Ce qui est important aux Jeux Olympiques ce n’est pas de gagner, mais de participer ». Cependant, la suite de la phrase ne fonctionne pas si bien : « L’important dans la vie, ce n’est point le triomphe, mais le combat. L’essentiel n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu. » La famille Samuel qui jouait au beachvolley sur la plage principale de Tel Aviv, avait un aspect de lutte – surtout pour avoir un contact avec la balle – mais le fait que l’on ne se battait pas était inhabituel pour notre clan.
Le principe de Coubertin a été si largement enfreint depuis que le Grand moustachu l’a formulé qu’on se demande s’ils ont vraiment sa place dans le sport. Ne me dites pas que les grecs anciens ne concourraient pas pour gagner. Ils l’ont fait avec le même professionnalisme que Harold Abrahams aux Jeux Olympiques de Paris en 1924, ou du moins comme il est représenté dans le film Les Chariots de feu. Il peut même être dangereux de faire certains sports si ce n’est pas pour gagner. Vous ne pouvez surement pas faire un ruck ou un maul au rugby ou du rugby-fauteuil (appelé à l’origine et correctement la balle meurtrière), un des sports les plus effrayants que j’ai vus du point de vue du participant.
Alors, comment la famille Samuel qui faisait du beachvolley a mieux capturé l’esprit Olympique qu’Usain Bolt ? Tout d’abord, il n’y avait pas de score. Toute forme de comptage ou de coches sur des boust de bois (la méthode originale pour compter les points au cricket) aurait immédiatement introduit un élément de compétition. Dans le meilleur des cas, nous pouvons être compétitifs. Alors, personne n’avait vraiment jamais eu de notion de gagner ou plus précisément de perdre.
Ensuite, il y avait les participants. Le niveau de condition physique pouvait varier jusqu’au pire. Certains jeunes membres de la famille avaient couru des marathons en moins de 4 heures. Alors, toutes les personnes qui arrivaient devaient avoir le droit de participer. Ce n’était pas un gros problème car la génération des plus de 53 était plus qu’heureuse de prendre l’air et de se réhydrater alors que la température avoisinait les 30 degrés Celsius.
Un moment clé fut quand un membre de la famille fantastiquement peu athlétique, vêtu d’un short et t-shirt est arrivé pour se joindre au jeu. Sa présence parmi les Samuel s’est fait remarquer, non par ses compétences (plutôt limitées) en beachvolley mais par son véritable enthousiasme à participer. S’il avait montré des aptitudes naturelles, cela aurait restreint la monté de sa popularité. Alors que non, c’était sa volonté de participer et sa tendance à louper les balles les plus faciles qui ont distingué ce joueur comme une superstar. On n’avait pas besoin de la AMA pour des tests anti-dopage et l’utilisation de substances interdites n’aurait aidé aucun participant. (La prévalence d’asthme dans la famille aurait pu entraîner une inhalation Chris Froomesque par la suite – mais aucun souci !)
Donc, deux après-midis de beachvolley à 16h ont illustré le principe de notre illustre ancêtre, le Baron. Un ballon a été acheté, des rougeurs attrapées sur les jambes à cause du sable, de la transpiration a coulé et en fin de compte personne ne se rappelait qui était un bon joueur. Personne n’avait prêté serment comme le raciste Avery Brundage ou les membres facilement corruptibles du comité international olympique. Aucun engagement n’a été pris pour suivre quelque principe que ce soit et pourtant, là, sur une plage, dans une chaleur étouffante, nous, la famille Samuel, avons illustré le principe de Coubertin.